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L'histoire de Séville dans l'Archive des Indes

L'histoire de Séville dans l'Archive des Indes

La construction des Archives des Indes a débutée en 1572, suite aux conflits entre les marchands de Séville et le Cabildo.

Les sévillans  s’accommodaient à effectuer des transactions commerciales sur les marches de la cathédrale, mais quelque fois elles se produisaient aussi à l’intérieur du temple, ce qui obligea le Conseil à prendre des mesures en raison du manque de respect vis à vis de la concurrence qu’engendraient ces activités.

La première mesure prise a été l’expropriation des terres occupées par les forges du roi, d’une partie de la Monnaie, de l’hôpital des tableaux, ainsi que des maisons typiques du Cabildo. Leur construction a été réalisée entre 1583 et 1598 par Juan de Minjares et Alonso Vandelvira.

Le bâtiment des Archives des Indes fut opérationnel en 1598 comme indiqué par l’inscription sur la façade nord de l’édifice. En 1660, il a été fondé sur les bases de la première Académie des Beaux-arts de Séville, mais à la fin du XVIIIe siècle, sous le règne de Charles III, l’académie a laissée place aux Archives Générales des Indes.

En 1778, le roi Carlos III ordonna que tous les documents concernant les possessions espagnoles soient référés dans les archives des Indes, ces documents se trouvaient  à la fois dans les archives du Conseil des Indes à Madrid, à Simancas central (Valladolid), ainsi que dans la Chambre de Cadix et de Séville, et vont premièrement être transférés  à la Chambre de la Lonja des marchés de Séville,  son premier étage a été mis à disposition pour l’établissement des premières Archives Générales des Indes.

Don José Galvez, Secrétaire de l’Inde, était le conducteur de ce projet et Don Juan Bautista Muñoz, universitaire et historien, ainsi que géographe, a été chargé d’effectuer les derniers rapports concernant  la création de l’Archive Générale des Indes. En Octobre 1785, les premiers documents de Simancas sont arrivés à la Chambre de la Lonja de Séville.

L’année 1760 est considérée comme la date de démarcation entre l’administratif et l’historique, elle stipule que tous les documents édités avant cette date devront être envoyées aux Archives Générales des Indes.

L’Archives Générales des Indes maintient plus de 43.000 paquets, avec quelque 80 millions de pages de documents originaux installés dans neuf miles linéaires de rayonnages, ce qui permet tous les jours, de consulter plus de trois siècles de tout un continent.

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